Trafic illicite des biens culturels

Le 14 novembre 2010 a marqué les 40 ans de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels.

Seize ans après l’adoption de la Convention de la Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et de son Protocole de 1954, la communauté internationale décidait d’étendre cette protection afin d’infléchir la croissance du trafic illicite des biens culturels.

En application des articles de la Convention de 1970, les États coopèrent pour protéger les biens culturels sur leur territoire et lutter contre leur importation, exportation et transfert illégaux. Cet instrument juridique international pionnier, qui s’applique à un domaine en très rapide évolution, suscite une attention médiatique, diplomatique et juridique considérable.

Le patrimoine culturel immatériel: chefs-d'oeuvre

L'opéra Kunqu en Chine, le théâtre sanscrit Kuttiyattam en Inde, le mystère d'Elche en Espagne, le carnaval de Barranquilla en Colombie, les Géants et dragons processionnels de Belgique et de France et l'espace culturel Djemáa el-Fna à Marrakech au Maroc sont par exemple considérés comme des « chefs d'ouvres du patrimoine culturel oral et immatériel ».

C'est l'homme même qui est porteur du patrimoine culturel immatériel. Il veille de par son action à la transmission de ce patrimoine, à la communication de ce savoir de génération en génération.

Le patrimoine culturel immatériel

Ce que l’on entend par « patrimoine culturel » a changé de manière considérable au cours des dernières décennies, en partie du fait des instruments élaborés par l’UNESCO. Le patrimoine culturel ne s’arrête pas aux monuments et aux collections d’objets. Il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel.

La Conférence générale de l’UNESCO a adopté en 2003, à sa 32e session, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. L’adoption de la Convention a marqué un jalon de l’évolution des politiques internationales de promotion de la diversité culturelle, car, pour la première fois, la communauté internationale reconnaissait la nécessité de soutenir un type de manifestations et d’expressions culturelles qui n’avait jusque-là pas bénéficié d’un cadre légal et programmatique de cette ampleur.

La journée du patrimoine mondial de l'UNESCO

Le premier dimanche de juin de chaque année, l'UNESCO célèbre la « Journée du patrimoine mondial de l'UNESCO ». Il s'agit d'un forum de communication et de rencontre permettant au public de découvrir le patrimoine mondial. L'objectif est de faire prendre conscience au public que les sites du patrimoine mondial sont des lieux où les monuments historiques sont conservés avec un soin particulier et de renforcer leur rôle en tant que médiateurs des idéaux de l'UNESCO.

Le patrimoine mondial en Tunisie

Patrimoine Culturel: la Tunisie a inscrit les sites suivants

Naturel

Par ailleurs, la Tunisie est présente sur la liste indicative par les propositions d'inscription suivantes:

  • Chott El Jerid (2008)
  • Oasis de Gabès (2008)
  • Parc National d'El Feija (2008)
  • Parc National de Bouhedma (2008)
  • Frontières de l’Empire romain : Limes du Sud tunisien (17/02/2012)
  • Ile de Djerba (17/02/2012)
  • Le complexe hydraulique romain de Zaghouan-Carthage (17/02/2012)
  • Les carrières antiques de marbre numidique de Chimtou (17/02/2012)
  • Les Mausolées Royaux de Numidie, de la Maurétanie et les monuments funéraires préislamiques (17/01/2012)
  • Médina de Sfax (17/02/2012)